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  • Qu’est-ce qu’un Optical Network Termination (ONT) ?

    Qu’est-ce qu’un Optical Network Termination (ONT) ?

    Autre possibilité : le bouton marche/arrêt a été poussé par inadvertance.

    Optical Network Termination : à quoi sert ce boîtier dans une installation fibre optique ?

    Un “Optical Network Termination” est un équipement essentiel dans toute installation de fibre optique. Ce boîtier transforme le signal lumineux transporté par la fibre en signal électrique compréhensible par la box Internet. Il joue donc un rôle clé dans l’accès au réseau haut débit.

    À l’origine, l’ONT était un appareil distinct du routeur . Il permet de relier la fibre optique à un routeur ou à une box via un simple câble Ethernet. Cette architecture est encore utilisée aujourd’hui, notamment chez les opérateurs alternatifs ou dans les configurations professionnelles.

    Les grands Fournisseurs d’Accès à Internet intègrent désormais directement l’ONT dans la box. Cela simplifie l’installation et réduit l’encombrement, en limitant le nombre de boîtiers. Mais dans les environnements techniques spécifiques, comme les entreprises, on privilégie encore un modem fibre optique  indépendant, pour brancher du matériel réseau personnalisé.

    Pourquoi utiliser un boitier fibre distinct du routeur  ?

    En effet, malgré ses avantages, l’ONT séparé présente aussi quelques inconvénients. Il nécessite une alimentation électrique séparée, ce qui peut devenir une source de panne. En cas de défaillance de l’adaptateur secteur, l’ONT cesse de fonctionner, coupant ainsi l’accès à Internet. C’est une cause fréquente d’intervention pour les techniciens SAV de TERSYS.

    L’Optical Network Termination reste pourtant indispensable dans de nombreuses configurations. Il permet une meilleure gestion du signal et offre une compatibilité avec des équipements réseau professionnels. Les opérateurs Internet ont chacun mis au point leurs propres façons d’envoyer plusieurs signaux sur la fibre (on parle de multiplexage) et de les transformer en données numériques (c’est la modulation). Les plus grands opérateurs ont les moyens d’utiliser des boîtiers « tout-en-un », des cartes électroniques intégrées conçues spécialement pour leur réseau. D’autres, souvent plus petits, préfèrent utiliser des modems fibre standards disponibles dans le commerce. Par ailleurs, certains équipements utilisent des modules SFP amovibles, ce qui peut faciliter la maintenance ou l’adaptation à différentes longueurs d’onde, en cas de besoin.

     Si vous n’avez plus de connexion internet vérifiez si votre box inclut un ONT ou s’il s’agit d’un modèle séparé. Dans ce cas, si l’ONT est toujours branché et que le voyant de présence tension est éteint, il est possible que le bloc alimentation soit défectueux. Il faudra sans doute demander une intervention SAV à votre opérateur pour le remplacer.

    Il est aussi possible que quelqu’un ait appuyé sur le bouton marche/arrêt sans le vouloir. Le cas s’est produit avec le modèle en illustration de cet article.

  • Qu’est-ce que Mo et Go ?

    Qu’est-ce que Mo et Go ?

    Un disque dur des années 2000
    Un disque dur des années 2000

    Mo, Go : comprendre les unités de mesure du stockage numérique

    Les termes Mo, Go désignent les unités de mesure en octets utilisées pour évaluer la taille des fichiers numériques. On parlera de poids par analogie. En informatique, un octet correspond à 8 bits, soit huit valeurs binaires qui représentent l’information la plus élémentaire.

    Lorsque l’on parle de Mo (mégaoctets) et de Go (gigaoctets), on évoque des quantités plus importantes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, 1 Mo ne font pas mathématiquement 8 millions de bits, car l’informatique repose sur un système binaire. Ce détail a son importance quand on développe du code informatique. Sinon, dans les usages courants, la version décimale a été adoptée : 1 Mo = 8 000 000 bits. Cela facilite  la compréhension par les êtres humains qui comptent en général, avec leurs dix doigts. Alors que les ordinateurs qui ne connaissent que le 0 et le 1, utilisent  le langage binaire.

    Un Go (gigaoctet) équivaut à 1 000 Mo, et un To (téraoctet) vaut 1 000 Go. En 2025, les disques SSD grand public proposent généralement 1 To de stockage, soit 1 000 Go. Cette capacité permet de stocker des milliers de documents, photos ou vidéos en haute définition.

    La force des habitudes

    L’expression disque dur persiste dans le langage courant, bien qu’elle soit aujourd’hui obsolète. À l’origine, elle distinguait les disques durs (comme sur la photo ci-dessus) des disquettes souples, les fameux supports de 3 pouces et demi utilisés dans les années 90. Aujourd’hui, les SSD (Solid State Drive) ont remplacé ces anciens supports. Ils ne contiennent plus aucune pièce mobile, contrairement aux disques qui tournaient à grande vitesse.

    Malgré cette évolution, le mot « disque » reste largement utilisé, même pour désigner un SSD. Cette continuité linguistique témoigne de l’adaptation progressive des termes techniques dans l’usage quotidien.

    Comprendre les unités Mo, Go est important pour évaluer la capacité de stockage d’un appareil et choisir une solution adaptée. Grâce à ces repères simples, chacun peut mieux gérer ses fichiers et optimiser son espace numérique.

  • Qu’est-ce que la convention fibre optique ?

    Qu’est-ce que la convention fibre optique ?

    illustration d'une convention d'immeuble passé entre la copropriété et l'opérateur de télécommunications électroniques
    Un boitier d’immeuble posé par l’opérateur ORANGE

    Convention fibre optique : ce que doit savoir une copropriété avant le raccordement

    La convention fibre optique est un document obligatoire signé entre la copropriété et l’opérateur déployant la fibre dans l’immeuble.

    Cette convention encadre les conditions d’installation, de gestion, de maintenance et de remplacement des lignes fibre optique.

    L’article L.33-6 du Code des postes et des communications électroniques (CPCE) impose cette formalité à tous les immeubles collectifs.

    La convention fibre optique précise plusieurs éléments indispensables. Elle fixe d’abord un délai de six mois pour réaliser les travaux après signature.

    Elle mentionne également la date prévue du raccordement au réseau fibre existant dans la rue.

    Le texte précise les responsabilités de l’opérateur ainsi que la propriété du réseau installé, pendant et après la convention.

    La garantie de continuité de service en cas de changement d’opérateur y est aussi clairement indiquée.

    L’ARCEP propose une convention fibre optique type, avec une durée indicative de 25 ans. Cette durée reste modulable selon les besoins des copropriétés.

    Des dispositions strictement  encadrées.

    Les syndics et bailleurs sociaux conservent une liberté contractuelle. Ils peuvent négocier les modalités de fibrage avec l’opérateur.

    Sachez qu’en zone AMII , l’opérateur déploie la fibre à ses frais dans les immeubles anciens. Aucun coût ne peut être réclamé à la copropriété.

    Cependant, après deux refus consécutifs de propositions de raccordement dans un délai de deux ans, l’opérateur pourra facturer les travaux réalisés après la fin de la campagne de déploiement.

    Cette disposition vise à éviter les blocages injustifiés et à encourager l’accès au très haut débit.

    En résumé, la convention fibre optique formalise l’accord entre copropriété et opérateur. Elle protège les droits des résidents tout en assurant un déploiement conforme.

    Avant de signer, il est conseillé de consulter la convention type de l’ARCEP Si nécessaire, le bureau d’étude de TERSYS peut vous accompagner.

  • Peut-on refuser une offre fibre et conserver un abonnement ADSL ?

    Peut-on refuser une offre fibre et conserver un abonnement ADSL ?

    Illustration de la cohabitation entre le réseau cuivre ADSL et la fibre optique

    Refuser la fibre et conserver son abonnement ADSL

    Le sujet « peut on refuser la fibre optique » revient souvent chez les utilisateurs. Oui, vous pouvez toujours décliner le raccordement, sans obligation légale. Vous pourrez conservez votre abonnement ADSL, mais seulement si votre opérateur maintient son service. Sachez qu’il n’en a pas l’obligation. Si l’opérateur arrête votre abonnement, pensez à poser cette question : est-ce qu’il y a encore des offres commerciales ADSL dans ma zone ? Et pour combien de temps encore ? 

    En effet, il y a de plus en plus de zones ou la fermeture du réseau cuivre est définitive. C’est la disparition programmée de l’ADSL, place au progrès.

    Sera-t-il possible de conserver mon numéro de téléphone fixe habituel  ? 

    La réponse est oui, si vous acceptez de souscrire un abonnement fibre à la place de votre ADSL. 

    Pourquoi refuser la fibre ?

    Certaines personnes apprécient leur connexion ADSL ou VDSL  ou bien n’utilisent pas beaucoup internet. La somme à payer  pour remettre  en conformité  l’adduction peux aussi être trop  élevée. PassePartout traite de ce sujet dans cet article.  Autre cas de figure : le démarchage à domicile semble un peu trop énergique. Mais la réponse de base est toujours positive : oui,  vous pouvez refuser. Et puis,  l’internet par satellite  fonctionne très bien.

    Le conseil franc de PassePartout.

    PassePartout vous conseille de passer à la fibre – c’est normal, c’est notre métier ! Cela dit, inutile de foncer tête baissée. Analysez d’abord les offres concurrentes. Le marché télécom est agressif  mais sachez que la réglementation garantit toujours  le libre choix pour les consommateurs. D’ailleurs, le principe fondateur du FTTH est d’ouvrir le marché à la concurrence.

    Les vertus de la concurrence

    Comme dans le sport, la concurrence est un stimulant qui incite les opérateurs internet à se dépasser, favorisant ainsi l’innovation, la diversité de l’offre et des prix attractifs.

    Au quotidien, les usagers l’ont bien compris et font jouer la concurrence dès qu’ils le peuvent : ils comparent les produits, les prix et services proposés et n’hésitent pas à changer d’opérateurs pour bénéficier d’offres plus intéressantes. (Extrait de l’autorité de la concurrence)

    Cependant l’ADSL est voué à disparaître et ce choix ne sera bientôt plus possible.

    La fin de l’ADSL se profile.

    La fermeture du réseau cuivre approche. D’ici 2030, la fermeture technique, soit l’extinction du cuivre, sera effective, d’abord dans les Zone 100% fibrée.  PassePartout aborde ce sujet en détail dans cet article.

    Voilà comment ça se passe.

    1. Déploiement complet de la fibre → commune déclarée « Zone 100% fibrée ».

    2. Fermeture commerciale de l’ADSL → plus de nouveaux abonnements cuivre.

    3. Fermeture technique (extinction du cuivre) → arrêt définitif du réseau cuivre, pour recyclage.

    Il est temps de passer à la fibre optique.

    Les bonnes questions avant de souscrire.
    • Quels services associés souhaitez-vous ? (alarme, télésurveillance, vidéos, stockage cloud…)

    • Voulez-vous regrouper mobile + internet auprès d’un seul opérateur ?

    • Quelles performances souhaitez-vous vraiment ?

    • Quels sont les prix des abonnements, avec ou sans engagement ?

    PassePartout adresse ces points dans un article complet 

    Alors “peut on refuser la fibre optique” oui ,mais assurez-vous qu’il y encore des opérateurs dans  votre région pour proposer des offres commerciales sur le réseau cuivre. 

  • Que dois-je utiliser pour mon réseau local ?

    Que dois-je utiliser pour mon réseau local ?

    Un réseau local FFTO LAN distribue en fibre optique

    Distribuer la connexion internet à domicile, que choisir?

    Le réseau local, aussi appelé LAN (Local Area Network), connecte les équipements d’un même logement pour partager internet et fichiers.

    Trois technologies permettent de créer un réseau local :

    Chacune a ses avantages et ses limites, en fonction de l’usage prévu et de l’environnement du logement.

    La solution filaire RJ45 est la plus fiable et la plus rapide. Elle forme un réseau local stable avec un débit constant jusqu’à 10 Gbit/s. C’est aussi la solution la plus coûteuse et parfois la plus complexe à mettre en œuvre dans l’ancien.

    Pourtant, la norme NF C 15-100-11 impose ce type de câblage dans les constructions neuves. Elle définit un tableau de communication, un débit minimum d’1 Gbit/s, un coffret central et plusieurs prises murales.

    La connexion wifi reste la plus simple à installer. Avec des répéteurs wifi, on peut couvrir toute la maison sans tirer de câbles. Le débit dépend toutefois des murs et de la distance à la box. 

    Le CPL utilise le réseau électrique local pour faire transiter les données. C’est une solution économique et rapide à mettre en place. Il suffit de brancher deux boîtiers sur des prises de courant. Mais cette technologie présente des limites. Elle dépend de la qualité de l’installation électrique et peut être incompatible avec certains compteurs Linky. Ses performances sont très inférieures au wifi et au filaire. Pour le streaming ou les jeux en ligne, le CPL est insuffisant. Il reste adapté à la domotique, ou pour ceux qui souhaitent éviter les ondes radio.

    A quand le réseau local en fibre optique ?

    Dans le monde professionnel, le réseau local évolue vers la fibre optique. Ce type de LAN ultra-performant, appelé FFTO, offre un débit symétrique et stable. En photo d’illustration,  TERSYS installe ce type de réseau dans les entreprises. Les performances du  Local Area Network  sur fibre sont très supérieures à celles du RJ45 traditionnel.

  • Quelles sont les catégories de câbles Ethernet ?

    Quelles sont les catégories de câbles Ethernet ?

    Quel catégorie de câble Ethernet choir ?

    Les différentes catégories de câble Ethernet

    La catégorie du câble Ethernet détermine directement la performance, la durabilité et la sécurité de votre réseau informatique. Depuis les débuts du protocole Ethernet, on a créé huit catégories principales.

    Chaque catégorie évolue en plusieurs versions selon le type de blindage utilisé : UTP (non blindé) ou STP (blindé). 

    Le principe de base d’un câble Ethernet repose sur des paires torsadées de fils en cuivre. Cette technologie, utilisée depuis les années 1920 dans les réseaux téléphoniques, réduit efficacement les interférences électromagnétiques. Les anciennes classes sont obsolètes jusqu’à la cat5 qui voit l’apparition de 4 paires torsadées. Aujourd’hui, il faut utiliser au minimum un câble Cat5e, Cat6, Cat6a ou Cat7, selon les besoins en débit, blindage et alimentation électrique. C’est aussi une question de budget.

    La grande innovation récente repose sur la technologie PoE (Power over Ethernet). Elle permet d’alimenter directement les appareils via le câble Ethernet, sans prise de courant séparée. Caméras de surveillance, points d’accès Wi-Fi ou téléphones IP peuvent ainsi fonctionner sans alimentation dédiée. Mais cette fonctionnalité entraîne des risques si le câble n’est pas adapté. Un mauvais choix ou une installation défectueuse peut entraîner une surchauffe, voire un incendie, car les intensités en jeu deviennent importantes.

    Le conseil de PassePartout

    Le Cat6a s’impose comme un choix équilibré et sécurisé. Il supporte des débits jusqu’à 10 Gbit/s sur 100 mètres, gère efficacement le PoE++ et peut fonctionner jusqu’à une température de 60 °C. Cela en fait une solution pérenne pour les réseaux domestiques.

    Côté blindage, on recommande les câbles STP dans les environnements bruyants électromagnétiquement, à proximité de lignes électriques par exemple. En revanche, dans un logement  un câble Cat6a UTP (non blindé) est généralement suffisant. Il coûte moins cher, est plus souple et plus facile à poser, tout en assurant des performances optimales.

    Bien choisir sa catégorie de câble Ethernet ne se résume plus à une question de débit. C’est désormais un enjeu de sécurité électrique et de durabilité réseau. Le Cat6a représente un excellent compromis entre performance, fiabilité et compatibilité avec les technologies actuelles comme le PoE.

    TERSYS  a choisit ce type de câble pour réaliser les installations de ses clients

  • Comment protéger une fibre optique ?

    Comment protéger une fibre optique ?

    Des pertes de lumières à cause des macrocourbures dans une bobine amorce défectueuse

    Protéger la fibre optique avec des goulottes

    Utiliser une goulotte fibre optique est indispensable pour protéger une installation domestique. La fibre optique est un cheveu de verre. Elle a littéralement l’épaisseur d’un cheveu humain. À l’état nu, elle se casse très facilement.

    Les câbles extérieurs protègent très efficacement la fibre grâce à plusieurs couches isolantes. Ils résistent aux UV, aux rongeurs, à l’humidité et aux tractions mécaniques. On les manipule facilement sans risquer de casser la fibre interne. En revanche, à l’intérieur d’un logement, les câbles sont plus fins et moins protégés. Il est donc essentiel de les installer dans une goulotte fibre optique.

    Les dernières générations de fibre, comme la G657-B2, sont très souples et résistantes. Elles peuvent être pliées autour d’un doigt sans se briser. C’est le fruit de nombreuses années de recherche. Malgré ces progrès, une courbure trop serrée peut causer une macrocourbure. Cela signifie que la lumière quitte la fibre à cause d’un rayon de courbure trop faible. C’est ce qu’il se passe  dans la photo en illustration. La lumière rouge de test s’échappe de la fibre. Les professionnels visualisent ainsi les pertes en ligne.

    En effet, si le virage fait moins de 7 mm de rayon, on perd les conditions de réfraction. La lumière quitte la fibre. Le signal optique est alors dégradé. Il n’y a plus assez de puissance à l’arrivée pour être exploitable. Il est donc essentiel de poser les câbles dans des goulottes bien conçues, avec des angles doux et sans tension. Cela permet d’éviter toute dégradation du signal et conserver la vitesse de votre connexion.

    Les professionnels doivent respecter les normes

    La norme NFC 15-100, détaille la protection des câbles, y compris pour la fibre optique. Elle recommande que les câbles soient posés dans des conduits ou des goulottes protégées contre les chocs,  l’humidité ou les sources de chaleur. Les parcours doivent limiter les angles trop serrés et faciliter la maintenance.

    Installer une goulotte pour la fibre optique conforme à cette norme garantit la pérennité et la performance de votre connexion. Protéger sa fibre, c’est assurer la qualité de son réseau à long terme. 

  • Comment utiliser la carte fibre d’orange sur le site web de l’opérateur internet ?

    Comment utiliser la carte fibre d’orange sur le site web de l’opérateur internet ?

    Exemple de la carte de la couverture fibre ORANGE

    Carte fibre Orange : comment vérifier l’éligibilité de votre logement à la fibre optique

    La carte fibre Orange vous permet de vérifier rapidement si votre logement est éligible à la fibre optique. Cet outil en ligne est accessible à tous.

    Saisissez votre adresse dans la barre de recherche, puis zoomez jusqu’à identifier précisément votre parcelle ou habitation. La présence ou non d’une pastille colorée est un indicateur clé.

    Si aucune pastille ne recouvre votre parcelle, cela signifie que votre maison n’est pas référencée. Dans ce cas, vous devez déclarer son existence à l’Opérateur d’Infrastructure de votre secteur.

    Cliquez sur une pastille voisine appartenant à la même commune pour savoir de quel opérateur il s’agit. L’encart qui s’affiche vous donne plusieurs informations utiles :

    • votre numéro d’identification unique,

    • le nom de l’opérateur d’infrastructure responsable,

    • l’état du déploiement,

    • et l’adresse retenue pour l’éligibilité.

    Si une pastille colorée recouvre votre maison, cela signifie que votre logement est référencé. Vous pouvez consulter en un clic les informations détaillées sur votre situation.

    Les opérateurs commerciaux nationaux comme  FREE, SFR ou Bouygues Télécom proposent aussi des services similaires sur leurs propres sites. Vous pouvez y vérifier votre éligibilité en quelques clics.

    Cependant, les opérateurs d’infrastructure locaux déploient certains réseaux. Par exemple, sur l’agglomération de Vannes, le réseau Rev@ Numérique gère le déploiement. Il met à disposition une carte de couverture spécifique pour la fibre sans mentionner les opérateurs commerciaux pour respecter sa neutralité commerciale.

    Dans ce cas, vous devez ensuite choisir un opérateur commercial présent sur le réseau Rev@. Plusieurs sont souvent disponibles, avec des offres variées.

    Si vous constatez une erreur ou un oubli de référencement sur la carte fibre Orange, vous devez suivre la procédure de correction. Rendez-vous sur le site officiel de votre opérateur d’infrastructure pour signaler le problème.

    Assurez-vous que votre logement soit bien identifié afin de bénéficier, dès que possible, d’un raccordement à la fibre optique dans les meilleures conditions.

  • Pourquoi ma maison n’est pas raccordable sans travaux ?

    Pourquoi ma maison n’est pas raccordable sans travaux ?

    Quand il faut refaire une une adduction et tirer un câble

    Se raccorder à la fibre, moins facile que juste tirer un câble

    Tirer un cable pour raccorder votre maison à la fibre optique semble simple.

    C’est vrai en général pour les logements collectifs, ça l’est un peu moins pour les maisons individuelles.

    Malgré les promesses commerciales, de nombreux usagers découvrent trop tard les obstacles techniques lors de l’installation.

    Un raccordement réussi dépend de l’opérateur d’infrastructure, de l’opérateur commercial (Bouygues, Free, Orange, SFR, etc.) et de l’usager.

     Ce dernier est souvent mal informé sur ses obligations. Il se retrouve alors confronté à des problèmes inattendus le jour du rendez-vous pour l’installation de la fibre. 

    Cela peut entraîner un échec de raccordement lorsqu’il faut tirer le cable.

    Les opérateurs attendent une installation en conformité

    Pour éviter ces désagréments, il est essentiel de préparer votre habitation conformément aux préconisations de l’opérateur. Selon le guide d’ORANGE, vous devez vous assurer que l’arrivée télécom, matérialisée par un coffret ou un regard en limite de propriété, est accessible et dégagée. Si votre arrivée est en regard, évacuez les plantes, terres, gravats, etc., de telle façon que le couvercle d’accès à votre regard soit libre.

    Ensuite, vérifiez l’état du fourreau télécom ou de la gaine à l’extérieur de votre maison. Libérez les extrémités du fourreau télécom ou de la gaine, du côté du coffret ou du regard puis du côté de l’arrivée intérieure dans votre maison. Remettez en état les infrastructures d’accueil pour cette fibre. Nettoyez votre fourreau télécom ou votre gaine dans votre propriété privée. Localisez un éventuel point de blocage dans votre fourreau télécom ou votre gaine, et réparez ce fourreau télécom ou cette gaine si nécessaire.

    À l’intérieur de votre logement, assurez-vous que l’arrivée intérieure actuelle du fourreau télécom ou de la gaine est bien visible et accessible. Si elle se situe derrière du placoplatre, sous une dalle, etc., vous devez la libérer. De plus, les gaines et les goulottes à l’intérieur doivent être accessibles et en bon état pour permettre le passage de la fibre optique jusqu’à votre prise fibre.

    En suivant ces recommandations, vous faciliterez le travail du technicien pour un raccordement réussi. 

    PassePartout peut vous aider à préparer votre installation.
    Passepartout fait, ou fait faire, tous les travaux nécessaires, à l’intérieur de votre domicile, dans votre terrain privé mais également sur le domaine public, que ce soit en aérien ou en souterrain, pour que votre opérateur puisse enfin installer la fibre optique sans soucis.
  • A quelle profondeur est enterré un regard télécom ?

    A quelle profondeur est enterré un regard télécom ?

    Une adduction d'immeuble avec un regard de tirage enterré

    Jusqu’où creuser pour un regard télécom?

    Le regard enterré pose un défi lors du raccordement à la fibre. Par définition, un regard télécom doit rester visible.

    Il n’est pas normal qu’un regard soit enterré. Avec le temps, des aménagements  de terrain ou la végétation peuvent le dissimuler. Cela complique fortement les travaux de raccordement, car la fibre optique bloque souvent à cet endroit.

    La profondeur d’un regard enterré varie considérablement. Parfois, il se trouve juste sous des feuilles ou de la végétation. Mais on peut aussi l’enfouir à plus d’un mètre cinquante, notamment si on a réhaussé le niveau du terrain.

    Un jour, une équipe de TERSYS  a localisé un regard sous une pierre décorative de deux tonnes, nécessitant un creusement latéral pour atteindre le citerneau.

    Cette complexité augmente lorsqu’il existe plusieurs regards cachés. Le technicien de raccordement peut très bien s’arrêter au premier repéré sans chercher le second, tout aussi caché.

    Des directives de câblage et des normes.

    Ce regard est pourtant nécessaire au point de démarcation entre réseau public et privé. Ce point, idéalement situé en limite de propriété, matérialise en général la frontière entre la responsabilité de l’opérateur et celle du propriétaire.

    Selon les directives de câblage, un regard de tirage (ou coffret) est obligatoire pour que l’adduction soit  conforme à la norme NF EN 61386-24.

    Ce regard permet l’interconnexion entre les fourreaux du domaine public et ceux du domaine privé.

    Les dimensions minimales d’un regard sont de 42x24x30 cm. On doit l’installer à chaque virage important du conduit ou tous les 40 mètres si le local est éloigné de la limite de propriété.

    Un regard enterré peut devenir un véritable obstacle technique. Identifier son emplacement est crucial pour réussir le raccordement. 

    PassePartout peut vous aider

    Si vous ne localisez pas votre regard, PassePartout intervient avec des équipements de détection adaptés pour retrouver cet accès.

    Detection d'un regard
    PassePartout a trouvé le regard

    Un regard doit rester visible. Un regard enterré doit être dégagé pour permettre l’acheminement de la fibre, éviter les blocages et garantir la conformité de l’installation.