Author: phil

  • Qu’est-ce qu’un répéteur Wi-Fi ?

    Qu’est-ce qu’un répéteur Wi-Fi ?

    Logo de la wifi alliance

    Répéteur Wi-Fi : avoir le Wi-Fi partout dans sa maison

    Un répéteur WiFi est un dispositif qui étend la couverture de votre réseau sans fil en amplifiant le signal existant. En effet, la distance ou les obstacles physiques, comme les murs, affaiblissent le signal de votre box Internet. Selon l’article de PassePartout, la portée et le débit sont contrariés par les murs. 

    Cela peut rendre l’utilisation d’un répéteur WiFi essentielle pour maintenir une connexion stable dans toute la maison.

    Les répéteurs WiFi fonctionnent en captant le signal de votre routeur principal et en le retransmettant, augmentant ainsi la portée du réseau. Cette solution est idéale pour les grandes maisons ou les espaces où le signal WiFi est faible.

    Des répéteurs wifi populaires en 2025

    Une selection de repeteurs wifi

    Parmi ces options, on apprécie le TP-Link TL-WA850RE pour sa simplicité d’installation et son prix abordable. Le Xiaomi WiFi Range Extender N300 offre une solution économique avec de bonnes performances pour les petits espaces. Pour des besoins plus exigeants, le TP-Link RE650 fournit une couverture étendue et des vitesses élevées, idéal pour les grandes maisons ou les bureaux

    Un répéteur WiFi est une solution efficace pour améliorer la couverture de votre réseau sans fil, surtout dans les zones où le signal est faible en raison de la distance ou des obstacles physiques. Choisir le bon modèle dépend de vos besoins spécifiques en termes de portée, de débit et de budget.

  • Qu’est-ce que le Wi-Fi ?

    Qu’est-ce que le Wi-Fi ?

    le wifi fonctionne avec le protocole d'authentification WPA2

    Le Wi-Fi, on l’utilise mais comment fonctionne-t-il?

    Comment fonctionne le wifi ? 

    C’est une question  qui concerne plus de 50 milliards d’appareils connectés dans le monde. Techniquement, la réponse complète et précise est plutôt complexe. 

    Le wifi repose sur la transmission d’ondes radio entre deux équipements, comme une box Internet et une tablette. Cette technologie, née il y a une trentaine d’années, a radicalement transformé notre manière d’accéder à l’information et de communiquer.

    Les box internet de la majorité des foyers disposent d’un wifi intégré. L’utilisateur peut s’y connecter très facilement. Cependant, bien que l’usage paraisse simple, les limitations techniques du wifi apparaissent rapidement dès que l’on attend des performances équivalentes à celles d’une connexion par fibre optique.

    Le premier obstacle : la portée et le débit 

    Le premier frein à de bonnes performances reste le débit wifi et la couverture radio. En effet, les ondes radio  passent très mal à travers les murs, surtout dans les maisons traditionnelles avec des murs bien solides. Plus vous vous éloignez de la box, plus le signal faiblit. Beaucoup d’utilisateurs pensent alors que “le wifi ne marche pas”, mais c’est une simple question de physique : un mur épais suffit à dégrader très fortement la connexion.

    Pourtant, les évolutions du wifi sont prometteuses. Le wifi 7, par exemple, peut atteindre jusqu’à 46 Gbits/s, ce qui rivalise avec la fibre optique. Malheureusement, ces performances ne sont pas encore accessibles au grand public. Les équipements compatibles sont rares, chers, et rarement disponibles dans les circuits de distribution classiques.

    Le deuxième danger : le piratage informatique

    Le second problème est la sécurité du wifi. La quasi-totalité des appareils en circulation utilisent encore le protocole WPA2, qui est pourtant complétement cracké. Ce protocole représente à lui seul 95 % des équipements actifs. Il est très exposé au piratage informatique.

    Pour obtenir une sécurité convenable, il faudrait utiliser des clés complexes d’au moins 50 caractères issus du jeu étendu. Cela donne des mots de passe comme “lLM8ïñ&(-è0etc..” C’est difficile à saisir et à impossible à mémoriser pour l’être humain normal. Pire encore, l’interface masque la frappe par des astérisques, empêchant l’utilisateur de vérifier ce qu’il tape, de quoi devenir fou. 

    Bref, le archi célèbre mot de passe “123456” a encore de beau jours devant lui. Par contre c’est raté pour ce qui est de la sécurité. Le tout est d’en être conscient et d’éviter l’usage des serrures biométriques connectées au wifi domestique.

    Rassurez-vous, des professionnels sérieux et compétents proposent des installations robustes avec de bonnes performances. Les solutions grand public existent à des prix  raisonnables.

    La solution professionnelle de TERSYS

    TERSYS installe des réseaux wifi professionnels, bien plus robustes que ceux accessibles au grand public. Le cloud permet de manager ces systèmes à distance, tout en offrant des débits wifi pouvant atteindre 10 Gbits/s. Ils sont conçus pour des environnements à haute densité : salles de réunion, espaces publics, écoles ou bureaux.

    Plus de 100 utilisateurs peuvent se connecter simultanément, avec une stabilité et une sécurité bien supérieures aux performances des box internet. Les protections intégrées contre le piratage informatique sont avancées, avec des protocoles à jour, des accès segmentés et un contrôle dynamique des connexions.

  • La boucle locale optique c’est quoi ?

    La boucle locale optique c’est quoi ?

    La cohabitation des réseaux fibre optique dans l'infrastructure de la boucle locale
    3 réseaux fibre et le réseau cuivre cohabitent

    La Boucle locale optique : un élément central des politique publiques numériques

    La boucle locale optique est une infrastructure de génie civil héritée du réseau téléphonique national. 

    On l’utilise aujourd’hui pour le déploiement des réseaux de fibre optique.  On y trouve des ouvrages souterrains et des appuis aériens répartis selon la densité des zones desservies.

    En centre-ville, l’urbanisme interdit généralement la pose aérienne. Les opérateurs installent donc la fibre dans les galeries souterraines. 

    En périphérie urbaine ou en campagne, les règles sont plus souples. La pose aérienne  y est donc plus fréquente, car plus économique et rapide à déployer.

    Trois segments structurent la boucle locale optique, reprenant l’architecture du réseau cuivre : la collecte, le transport et la distribution. Les deux premiers sont presque toujours enterrés.

    Le réemploi et la modernisation des infrastructures existantes

      Les anciens centraux téléphonique retrouvent ainsi une nouvelle jeunesse sous l’appellation de NRO (Nœud de raccordement optique) 

    En 1955, l’opératrice du central téléphonique passait l’appel lorsqu’elle obtenait enfin la communication demandée.  Fernand Raynaud devait alors se rendre à pied dans une cabine publique pour communiquer enfin avec le 22 à Asnières.  Ou pas.

    70 ans ont passés, l’infrastructure est toujours en service  et la technologie accélère encore plus.  

    Un gestionnaire historique

    Le GCBLO (génie civil de la boucle locale optique) est principalement maîtrisé par l’opérateur Orange. 

    L’opérateur historique fournit la majorité des offres d’accès de gros via sa solution iBLO. Celle-ci regroupe aussi l’accès aux infrastructures de génie civil pour les réseaux de collecte.

    Cette offre permet aux opérateurs tiers d’accéder à des infrastructures existantes pour raccorder des points de réseau, des entreprises ou du mobilier urbain connecté. 

    En l’absence d’alternative économiquement viable, les infrastructures d’Orange restent incontournables pour construire un réseau en fibre optique performant. Aucun autre acteur ne dispose d’un réseau  comparable en couverture et accessibilité.

    La boucle locale est donc une ressource stratégique pour le développement des services numériques territoriaux.

    Un enjeu pour les territoires

    L’ARCEP, qui est l’autorité de régulation des télécommunications impose à Orange de garantir un accès équitable et transparent à ses infrastructures. Les opérateurs peuvent ainsi proposer des services innovants via la boucle locale optique, y compris dans les secteurs émergents comme les capteurs urbains, les véhicules en libre-service ou la vidéoprotection urbaine.

    Il est essentiel pour les collectivités que cette ouverture ne soit pas limitée par des pratiques restrictives. Elle favorise l’innovation et la diversité de services territoriaux connectés au très haut débit.

    Les équipes de PassePartout s’appuient sur le bureau d’études de TERSYS pour garantir la faisabilité technique des projets liés au GCBLO, notamment les calculs de charges des appuis aériens et les procédures contractuelles d’acceptation des travaux.

    En résumé, la boucle locale optique est un enjeu stratégique pour la transition numérique des collectivités. 

    Son réemploi repose sur la maîtrise du GCBLO selon les règles définies par Orange. Grâce à une régulation active et à l’expertise de bureaux d’études spécialisés, cet accès aux infrastructures existantes soutient l’essor d’un écosystème numérique innovant, robuste et évolutif.

  • Peut-on remplacer le câble téléphonique par le câble fibre entre la rue et la maison ?

    Peut-on remplacer le câble téléphonique par le câble fibre entre la rue et la maison ?

    La fibre optique remplace le cable en cuivre

    Remplacer son câble téléphonique (cuivre) par un câble fibre

    Remplacer le câble téléphonique en cuivre par de la fibre optique semble logique, mais ce choix demande une attention particulière.

    Beaucoup envisagent d’utiliser le câble cuivre existant comme guide pour tirer la fibre. Cette méthode paraît simple et efficace.

    Cependant, les techniciens ont longtemps eu l’interdiction stricte de tirer la fibre en remplaçant directement le câble téléphonique.

    Pourquoi cette interdiction ?

    Tant qu’un service ADSL restait actif, conserver le câble cuivre permettait un éventuel retour en arrière.

    De plus, jusqu’en 2020, Orange assurait le service universel et devait maintenir un accès téléphonique minimal pour tous.

    Mais est-ce que la fibre remplace le câble téléphone aujourd’hui ?

    La réponse est oui, dans certaines conditions précises.

    Depuis 2020, plus aucun opérateur n’est en charge du service universel, et Orange a cessé ce service depuis 2023.

    Les évolutions technologiques, comme l’émergence des satellites Starlink, rendent désormais le maintien d’un service universel cuivre moins indispensable.

    La fermeture totale du réseau cuivre est même officiellement programmée pour 2030. Le remplacement devient donc inévitable.

    Orange a déjà commencé à retirer les câbles cuivre dans les zones entièrement fibrées, afin de recycler les matériaux.

    Dans ce contexte, cette  opération devient réaliste, mais elle reste soumise à certaines règles.

    Il faut absolument vérifier que votre commune est en zone 100 % fibrée et que l’ADSL y est totalement arrêté.

    Tant que l’accès ADSL existe, tirer la fibre en supprimant le cuivre reste déconseillé.

    Dans les zones 100% fibrées, vous pouvez envisager de remplacer le câble téléphonique par la fibre en toute sécurité.

    Mais attention : ce remplacement doit être fait proprement, avec le bon matériel, les autorisations nécessaires et le procédures de recyclage appropriées.

    Alors est-ce que la fibre remplace le câble téléphone ?  Oui, à condition d’avoir vérifié la disparition totale de l’offre cuivre dans votre commune.

    En résumé, attendez la fin effective de l’ADSL dans votre commune avant de supprimer votre ancien câble téléphonique.

  • Qu’est-ce que le DTIO ?

    Qu’est-ce que le DTIO ?

    Le DTIo dans la norme 15-100

    DTIo : la prise fibre optique conforme à la norme NF C 15-100

    Le DTIo est la prise finale pour la fibre optique, installée dans le coffret de communication de l’abonné.

    Issu de la norme NF C 15-100, le DTIo garantit un raccordement conforme, sécurisé et fiable de l’installation fibre à domicile.

    Cette norme, obligatoire en France, encadre toutes les installations électriques basse tension, y compris celles destinées à la fibre optique. Elle vise à prévenir les risques électriques, protéger les personnes et assurer la longévité des installations.

    On parle encore de PTO (Prise Terminale Optique) Ce terme est courant pour les installations réalisées  avant l’entrée en vigueur de la norme actuelle. Cette prise optique dans le logement marque l’extrémité de l’adduction

    Placer le DTIo dans le coffret de communication permet un câblage structuré et conforme du réseau domestique. Cela facilite la distribution de la connexion fibre dans toute la maison.

    Cependant, ce coffret est souvent absent  dans les installations anciennes. Le technicien positionne alors la prise fibre à l’emplacement de l’ancienne prise téléphonique. Elle se retrouve alors dans le salon, ce qui complique la création d’un réseau domestique organisé.

    Dans tous les cas, demandez au technicien d’inscrire sur le DTIo le numéro d’identification unique de votre ligne fibre.

    Ce numéro est composé de deux lettres et huit chiffres. Il vous sera précieux pour toute intervention future ou en cas de changement d’opérateur.

    Il permet d’identifier rapidement et sans erreur la ligne optique rattachée à votre logement.

    Bien que le DTIo ne soit pas visible une fois en place, il reste un élément essentiel du réseau fibre optique domestique.

    Son bon positionnement et son identification claire sont les garants d’une installation conforme à la norme NF C 15-100 et d’une connexion performante.

    Pensez à vérifier sa présence et à noter le numéro d’identification dès l’installation.

  • Pendant combien de temps fonctionnera mon ADSL ?

    Pendant combien de temps fonctionnera mon ADSL ?

    La fin de l'ADSL dans le Vannetais
    L’extinction du cuivre dans GMVA en 2025

    Fin ADSL : préparez votre transition vers la fibre optique dès maintenant

    La fin de l’ADSL approche à grands pas. En 2030, tous les accès à Internet passeront exclusivement par la fibre optique.

    Cette transition ne se fera pas brutalement. Le chantier est organisé en plusieurs étapes, sur plusieurs années, pour éviter toute coupure soudaine.

    La première étape consiste à équiper totalement une commune en fibre. Une fois ce déploiement terminé, elle obtient le statut de « zone fibrée ».

    Ensuite, dans ces zones fibrées, on assiste à la fermeture commerciale de l’ADSL. Aucun nouvel abonnement ADSL n’est alors possible.

    Enfin, la dernière étape est la fermeture technique : le réseau cuivre est éteint, puis physiquement retiré pour recyclage.

    La fin de l’ADSL dans votre commune dépend du calendrier établi par Orange et l’ARCEP. Il est progressif, commune par commune.

    Une première vague de 163 communes verra l’arrêt total de l’ADSL dès le 31 janvier 2025. Cela s’étendra progressivement jusqu’en 2030. En illustration, 6 communes de l’agglomération de Vannes-Golfe du Morbihan ont fermé leur réseau cuivre en 2025.

    En conséquence, vous devez passer à la fibre avant la fermeture technique si vous souhaitez conserver une connexion Internet.

    Lorsque votre ligne ADSL sera coupée, vous perdrez votre accès fixe si aucune alternative n’est mise en place à temps.

    Heureusement, vous conserverez votre numéro de téléphone fixe. Il sera associé à votre box fibre dans une version 100 % numérique.

    La fin de l’ADSL marque donc aussi la fin des lignes téléphoniques analogiques en cuivre. Place aux connexions modernes et performantes.

    Anticipez votre raccordement fibre !

    Pour savoir où en est la fin de l’ADSL dans ma commune, consultez le site d’Ariase avec votre code postal.

    Vous y trouverez les dates de fermeture technique prévues, selon l’avancement du déploiement fibre dans votre localité.

    Vérifiez le calendrier de fermeture ou renseignez vous auprès de votre  établissement public de coopération intercommunale. N’hésitez pas à  programmer vos travaux de raccordement à la fibre.

    PassePartout vous aidera à remettre votre installation en conformité. 

    Anticiper cette transition vous garantit une continuité de service et vous évite toute coupure imprévue.

    La fin de l’ADSL dans ma commune est peut-être plus proche que vous ne le pensez. Préparez-vous dès maintenant !

  • Qu’est-ce que le VDSL ?

    Qu’est-ce que le VDSL ?

    Modem VDSL 2

    Le VDSL, une évolution de l’ADSL pour un internet plus rapide sur le cuivre

    Le VDSL est une technologie d’accès à Internet qui améliore considérablement les performances de l’ADSL sur les lignes en cuivre. Utilisé par les opérateurs télécoms, il transporte le signal Internet via les paires torsadées du réseau téléphonique traditionnel.

    Par rapport à l’ADSL2+, le VDSL offre un débit plus élevé pour les foyers situés à moins de 1 000 mètres du DSLAM. Cette amélioration permet aux abonnés proches du central de bénéficier d’un Internet bien plus rapide sans changer d’infrastructure.

    Pour étendre les avantages du VDSL à des foyers plus éloignés, les opérateurs utilisent le FTTN (Fiber to the Neighborhood). Cette solution consiste à amener la fibre jusqu’aux sous-répartiteurs de quartier, où sont installés des DSLAM intermédiaires. Moins coûteux que le FTTH, ce modèle hybride optimise les investissements tout en améliorant le débit.

    Certaines zones utilisent des solutions mixtes combinant la 4G avec le VDSL ou l’ADSL. Cette approche assure une connexion haut débit même lorsque la distance avec le DSLAM reste importante.

    Le VDSL continue d’évoluer. Son successeur, le VDSL2, permet un débit jusqu’à 100 Mbit/s en full-duplex et une portée étendue jusqu’à 3 500 mètres. Pour les toutes dernières centaines de mètres, la technologie G.fast prend parfois le relais. Elle atteint jusqu’à 1 000 Mbit/s sur de courtes distances, lorsqu’une fibre est présente jusqu’au pied de l’immeuble.

    Comme pour l’ADSL, le VDSL nécessite un filtrage des signaux téléphoniques. Le modem VDSL fait souvent office de filtre, mais des filtres classiques ADSL restent efficaces.

    Malgré ses avantages, le VDSL est une solution transitoire. La fibre optique, plus stable et plus rapide, remplace peu à peu le cuivre. Cette transition progressive est appelée extinction du cuivre. Elle marque la fin d’une ère et l’avènement d’un réseau 100 % fibre en France.

  • Qu’est-ce qu’un Point de Mutualisation (PMZ et PMI) ?

    Qu’est-ce qu’un Point de Mutualisation (PMZ et PMI) ?

    Un Point de Mutualisation de Zone en construction

    Le point de mutualisation : un élément clé de l’architecture fibre

    Le point de mutualisation est un composant essentiel de l’architecture FTTH, notamment dans les réseaux G-PON (Gigabit Passive Optical Network). Cette technologie permet de partager la fibre optique entre plusieurs abonnés, optimisant ainsi les coûts d’installation tout en garantissant de bonnes performances.

    Dans une architecture FTTH, le point de mutualisation joue le rôle d’armoire de brassage. Il constitue l’interface entre le réseau de transport, situé en amont, et le réseau de distribution, qui dessert directement les abonnés en aval. Chaque opérateur peut y connecter ses équipements, facilitant la concurrence et la liberté de choix pour les utilisateurs.

    On distingue deux types de zones dans le déploiement FTTH :

    • En zone dense, cette armoire  est installée dans les bâtiments. On parle alors de Point de Mutualisation d’Immeuble (PMI).

    • En zone moins dense, le Point de Mutualisation de Zone (PMZ) est situé dans une armoire de rue.

    Le point de mutualisation reçoit le signal du cœur de réseau via la fibre optique. Ensuite, ce signal est redistribué vers les clients via des câbles qui vont jusqu’aux prises terminales optiques. Il assure ainsi le lien entre le réseau public et le réseau privé de chaque abonné.

    La mutualisation de la boucle locale.

    Chaque fournisseur d’accès à Internet (FAI) installe ses propres infrastructures, mais tous ont un accès libre au point de mutualisation. Cela permet aux utilisateurs de changer d’opérateur sans travaux majeurs, car la ligne fibre reste inchangée.

    Le PM est un nœud central du réseau FTTH. Il simplifie la gestion des abonnés, favorise la mutualisation des ressources et contribue à la performance du réseau G-PON. Grâce à lui, la fibre optique devient plus accessible, quel que soit l’opérateur choisi.

    Les équipes de TERSYS ont câblé plusieurs dizaines de PMZ au cours du déploiement de la zone FFTH de Vannes. PassePartout connait bien ces équipements

    En résumé, le point de mutualisation est bien plus qu’une simple armoire. Il est le pivot entre l’abonné et l’univers numérique, garantissant la liberté de choix pour les utilisateurs

  • Qu’est-ce qu’une gaine ?

    Qu’est-ce qu’une gaine ?

    Gaine verte dans une installation ancienne

    Gaine : un élément clé pour le passage des câbles fibre optique dans votre logement

    La gaine télécom permet de faire passer les câbles de fibre optique à l’intérieur des habitations en toute sécurité.

    Il s’agit d’un tube creux, majoritairement en plastique, qui facilite le passage, la protection et la maintenance des câbles de communication.

    On utilise le mot gaine pour désigner ce conduit dans les cloisons, les combles ou les faux plafonds d’un logement.

    Gaine ou fourreau ?

    En revanche, à l’extérieur, on parle de fourreau. Celui-ci doit offrir une plus grande résistance mécanique et thermique face aux contraintes du terrain.

    Le fourreau télécom permet notamment aux techniciens d’acheminer la fibre jusqu’à l’arrivée intérieure de votre maison, c’est une partie de l’adduction.

    Les fourreaux peuvent se présenter sous plusieurs formes : gaine cimentée, tube lisse (28 ou 45 mm) ou gaine annelée souple.

    L’usage général confond généralement les deux termes. Cependant,  les professionnels font bien la distinction entre gaine et fourreau selon leur usage.

    En extérieur, le fourreau doit être solide, résistant aux UV, aux rongeurs et autres agressions du sol ou de l’environnement.

    À l’intérieur, la gaine utilisée doit respecter des normes de sécurité comme les propriétés anti-feu et l’absence de fumées toxiques.

    Finalement, La norme NF C 15-100 régit les installations électriques basse tension, y compris pour la fibre. 

    Votre installation doit être accessible.

    Si la gaine ou le fourreau télécom arrive derrière une cloison, une dalle ou du placoplâtre, vous devrez en dégager l’accès.

    Cette étape est indispensable pour permettre le raccordement fibre, sans quoi le technicien pourrait être bloqué lors de son intervention.

    Assurez-vous que la gaine soit bien accessible à l’endroit prévu pour éviter tout retard ou surcoût lors de l’installation.

    Une bonne préparation et un respect des normes garantissent un raccordement rapide, sûr et conforme à votre réseau domestique.

  • Qu’est-ce que la fiche IPE?

    Qu’est-ce que la fiche IPE?

    la mutalisation au PM des réseaux FTTH

    IPE : un fichier stratégique pour la mutualisation du réseau fibre optique

    L’IPE, ou fiche d’information préalable enrichie, joue un rôle central dans la mutualisation des réseaux de fibre optique.

    Ce fichier regroupe, pour chaque adresse fibrée ou en cours de déploiement, des données essentielles. Il inclut notamment l’identifiant unique de l’adresse (appelé hexaclé), le type d’ingénierie utilisée, la zone géographique, ainsi que le nombre de logements concernés.

    Les opérateurs d’infrastructure s’échangent régulièrement ces IPE afin de coordonner efficacement l’accès mutualisé aux lignes FttH.

    L’ARCEP régule la mutualisation et en définit les modalités précises. Conformément à l’article 4 de la décision n°2009-1106, chaque opérateur doit proposer une offre d’accès passive à ses lignes au niveau du point de mutualisation (PM).

    Cette offre comprend obligatoirement une offre de cofinancement et une offre de location passive à la ligne. En zone peu dense, l’opérateur doit aussi proposer l’hébergement d’équipements actifs au PM ou au PRDM (Point de Raccordement Distant Mutualisé) pour les petits réseaux.

    En complément, il faut mettre à disposition des liens de raccordement distant entre PRDM et PM.

    L’opérateur doit publier son offre d’accès sur une page dédiée de son site internet. Il informe également l’ARCEP et les opérateurs inscrits sur la liste mentionnée à l’article R. 9-2 du Code des postes et des communications électroniques (CPCE).

    Conformément à la décision n°2009-0169 et à l’article R.9-2 du CPCE, l’opérateur d’immeuble est tenu de transmettre une IPE un mois après la signature d’une convention. Un propriétaire ou un syndicat de copropriété conclut celle-ci, conformément à l’article L. 33-6 du CPCE.

    L’IPE permet ainsi à tous les acteurs de planifier l’accès à la fibre, garantir la transparence et assurer la cohérence du déploiement fibre sur le territoire.

    Pour les professionnels du secteur, bien comprendre et gérer les IPE est crucial dans la réussite du projet FttH.