Category: Glossaire / définitions

  • Qu’est-ce qu’un bandeau vert ?

    Qu’est-ce qu’un bandeau vert ?

    Bandeau vert avertisseur pour une bonne conformité

    Le bandeau vert : un indicateur essentiel pour le raccordement fibre en aérien

    PassePartout pose un bandeau vert sur un poteau Enedis et signale que le calcul de charge pour la fibre a été validé par l’électricien national.

    Ce marquage est indispensable lorsque la fibre optique est déployée en aérien via les poteaux électriques existants. En effet, chaque appui aérien doit supporter une charge maximale et pas plus. L’ajout de câbles supplémentaires, sans vérification, risque de fragiliser la structure.

    Avant toute installation, l’opérateur doit effectuer un calcul de charge. Deux méthodes sont possibles : le calcul au réel ou le calcul au forfait.

    Le calcul au réel mesure précisément chaque portée et chaque direction du réseau. Dans ce cas, aucun bandeau vert n’est nécessaire, car le calcul est refait à chaque branchement.

    En revanche, le calcul au forfait repose sur un effort théorique ajouté à chaque poteau. Il prévoit un maximum de quatre câbles par traverse en nappe ou six câbles hors nappe. ENEDIS privilégie cette méthode pour le déploiement FttH (Fibre jusqu’à l’habitant) à grande échelle.

    Dans ce second cas, l’opérateur doit poser un bandeau vert à 1,5 mètre du sol. Ce bandeau avertit les techniciens  que le poteau est prêt à recevoir des câbles de raccordement, qu’ils soient en cuivre, coaxial ou fibre optique.

    Pour l’usager, le problème surgit quand le technicien de raccordement découvre l’absence de ce marquage. Sans bandeau vert, aucun raccordement ne peut avoir lieu. Le technicien  reportera l’installation jusqu’à la mise en conformité.

    Il est important de ne pas blâmer Enedis. Ce n’est pas à lui de réaliser ce calcul, mais à l’opérateur télécom qui souhaite utiliser le poteau.

    Chez Passepartout, nos bureaux d’études maîtrisent les outils COMAC et CAMELIA pour garantir des calculs fiables et conformes.

    Pour un raccordement efficace, surveillez la présence du bandeau vert. C’est le signal clair que tout a été validé techniquement.

  • Qu’est-ce qu’un regard ?

    Qu’est-ce qu’un regard ?

    Un regard enfoui sous la haie

    Regard telecom : comprendre son utilité et le localiser en cas de problème

    Un regard telecom est une ouverture permettant d’inspecter les canalisations des réseaux enterrés, notamment les fourreaux télécom.

    Souvent ignoré, le regard ne devient un sujet d’inquiétude que lorsqu’il est bouché ou introuvable. C’est à ce moment-là que beaucoup pensent faire appel à un professionnel comme PassePartout, spécialiste du débouchage et de la recherche de réseaux. C’est l’une des causes d’échec les plus fréquentes et aussi la plus simple à résoudre, lorsque l’on dispose de l’équipement approprié.

    Installer un regard telecom n’est pas une obligation légale, que ce soit en limite de propriété ou au pied d’un bâtiment. Toutefois, PassePartout conseille cette bonne pratique . Elle facilite grandement les interventions futures, que ce soit pour l’entretien ou en cas d’engorgement. On retrouve les regards  sous toutes les formes imaginables, rond, carré, en ciment, en plastique, en métal et c… et ils sont placés sur l’adduction.

    Comment le chercher ?

    Quand le regard est invisible plusieurs techniques simples existent pour le localiser. L’une des plus courantes consiste à introduire une aiguille en fibre de verre dans la gaine. Ensuite, il faut écouter attentivement où elle bute. L’opération se pratique à deux et risque d’être fastidieuse si l’on a aucune idée de l’endroit ou se trouve blocage.

    Autre méthode : utiliser une barre de terre pour sonder le sol à l’aveugle. Parfois, une simple réflexion suffit. On peut se demander : Où aurais-je mis ce regard ? En déblayant un peu de terre ou des feuilles, on peut le retrouver facilement.

    La recherche devient plus complexe si le regard a été enterré au fil du temps ou caché sous une terrasse. Un professionnel expérimenté utilisera alors un détecteur de métaux ou une sonde radio pour localiser précisément le regard enfoui. PassePartout creusera au bon endroit sans retourner tout le terrain.

    En conclusion, même si on n’y pense pas souvent, le regard telecom joue un rôle clé pour l’accès aux canalisations. Mieux vaut l’installer et le repérer à temps.

  • Que signifient Mbits/s et Gbits/s ?

    Que signifient Mbits/s et Gbits/s ?

    Equipements de commutation réseau tres haut débit
    Des équipements professionnels 100GBe

    Mbits/s et Gbits/s : comprendre la différence entre deux débits

    On utilise les termes Mbits/s et Gbits/s  pour désigner la vitesse d’une connexion Internet. Ils expriment un débit binaire en bits par seconde, unité de mesure popularisée par Claude Shannon, fondateur de la théorie de l’information. Le bit (abréviation de binary digit) représente l’unité de donnée la plus simple : une valeur 0 ou 1, à l’image de pile ou face.

    Il ne faut pas confondre bit et octet. Un octet regroupe 8 bits.

    Les débits Mbits/s et Gbits/s indiquent donc la quantité d’informations élémentaires transmises chaque seconde, et non le poids des fichiers en octets.

    Mais comme on utilise l’octet pour la taille des fichiers on aimerait bien aussi utiliser le MegaOctet/s ou le GigaOctet/s pour parler des vitesses de télechargement. Ce serait plus pratique. C’est là que l’affaire se complique car il faudrait compter en binaire et non plus en base 10 comme tout le monde.  

    Dans l’idée, si on compte en binaire, un octet fait 8 bit, mais 1 MegaOctet ne fera pas  exactement 8 millions de bits. Heureusement l’usage général a réussit à imposer l’utilisation  de la version décimale, soit 1 Mo = 8 000 000 bits pour les débits réseau ou Internet.

    On se comprend mieux comme ça, entre humains.

    PassePartout détaille tout cela dans un article dédié, pour les passionnés des chiffres et de la précision technique.

    Qu’est-ce que le  très haut débit ?

    Une connexion est considérée comme à très haut débit à partir de 30 Mbits/s, soit 30 millions de bits par seconde. Cette vitesse permet de naviguer confortablement, de regarder des vidéos en streaming HD et de télécharger des fichiers rapidement. Dans le langage courant, on parle aussi de 30 mégabits par seconde, ou simplement 30 mégas.

    Le gigabit par seconde (Gbits/s) équivaut à 1 000 Mbits/s. Une connexion à 30 Gbits/s permettrait de transmettre 30 milliards de bits chaque seconde. Ce type de débit serait idéal pour les usages avancés comme la réalité virtuelle, les jeux en ligne très fluides ou le téléchargement de données massives, cependant il faudra attendre encore un petit peu pour en profiter.

    Aujourd’hui, le standard pour une connexion FTTH (Fiber to the Home) propose souvent un débit montant de 1 Gbits/s, ce qui peut être insuffisant pour certains usages professionnels ou de gaming mais suffisant pour assurer une navigation correcte sur Internet ou regarder la télé ou des vidéos en streaming sur Netflix, Youtube ou Canal+ en haute définition .

    Il est donc important de bien comprendre la signification des Mbits/s et Gbits/s pour évaluer la performance d’une connexion Internet. Une bonne lecture de ces unités vous aide à choisir une offre adaptée à vos besoins numériques. Pour approfondir, vous pouvez consulter notre article dédié au débit.

  • Qu’est-ce que le débit ?

    Qu’est-ce que le débit ?

    debit internet passepartout

    Comprendre le débit : de la fibre optique à la théorie de Shannon

    Le débit désigne la quantité maximale théorique d’informations qu’un support peut transmettre chaque seconde. C’est une notion clé en télécommunications. En matière d’accès à Internet, une connexion par fibre optique est qualifiée de très haut débit si elle atteint au moins 30 Mb/s.

    Pour mesurer efficacement votre débit, plusieurs outils existent. Le testeur de débit internet proposé par UFC-Que Choisir est un excellent exemple. Il permet de visualiser la performance réelle d’une connexion, comme celle de la ligne professionnelle utilisée par PassePartout pour cet article.

    Une recherche rapide sur le web vous mènera vers des articles spécialisés et accessibles, expliquant clairement le fonctionnement du débit internet et ses implications. Cliquez sur les liens fiables pour approfondir votre compréhension avec des sources de qualité.

    PassePartout aime aller plus loin. Parlons de Claude Shannon, un mathématicien américain de génie, père de la théorie de l’information. En 1948, il introduit le concept d’entropie pour mesurer l’incertitude dans un message. Bien que cette formule ne s’applique pas directement à un câble ou une fibre, elle permet d’estimer le débit maximal théorique d’un lien.

    Prenons une fibre G.657-A4, utilisée en FTTH (fibre jusqu’à la maison). Avec un signal de bonne qualité (SNR de 20 dB) et une bande passante de 10 GHz, la capacité de transmission estimée selon Shannon atteint 66,6 Gbit/s. Cette valeur reste théorique, car le débit réel dépend des équipements, des protocoles utilisés et du multiplexage optique.

    calcul de l'entropie d'un lien optique

    Aujourd’hui, les technologies DWDM (Dense Wavelength Division Multiplexing) permettent de multiplier les flux. En utilisant 80 canaux espacés de 50 GHz, la même fibre peut théoriquement atteindre un débit de 8 Tbit/s. Mieux encore, des innovations expérimentales permettent déjà d’atteindre 20 Tbit/s. Cela représente 20 000 fois le débit moyen d’une connexion fibre FTTH classique.

    Le débit, donc, n’est pas figé. Il évolue avec les technologies et les besoins croissants en transmission de données. Des solutions émergentes continueront d’améliorer les performances des réseaux dans les années à venir.

     Grâce à Shannon, aux chercheurs et aux ingénieurs, nous dépassons chaque jour les limites de la transmission d’information.

  • Qu’est-ce que la FTTH (Fiber To The Home) ?

    Qu’est-ce que la FTTH (Fiber To The Home) ?

    Fourgons de raccordement ftth

    FTTH : la fibre optique jusqu’au domicile

    Le FTTH (Fiber To The Home) désigne une technologie qui amène la fibre optique directement jusqu’au domicile de l’abonné. Ce réseau de télécommunication garantit un accès à internet très haut débit, stable et performant sur de longues distances.

    La connexion  peut atteindre entre 30 Mbit/s et 10 Gbit/s, selon l’équipement et l’opérateur. Cette solution remplace totalement l’ancien réseau en cuivre, devenu insuffisant pour répondre aux besoins numériques actuels.

    La technologie FTTH (Fiber To The Home)  utilise différents modèles d’architecture, principalement le G-PON (réseau partagé) et le P2P (réseau point-à-point). Ces systèmes permettent d’optimiser le débit et la qualité de service selon les usages.

    Cependant, le coût élevé du déploiement  a favorisé les zones urbaines denses, plus rentables pour les opérateurs. À l’inverse, les zones rurales ou peu peuplées restent parfois mal desservies, accentuant les inégalités d’accès numérique sur le territoire.

    Pour réguler ce marché, plusieurs lois encadrent la mutualisation des infrastructures et la répartition des responsabilités entre opérateurs. L’objectif est de garantir la concurrence et d’éviter les monopoles, mais la réalité du terrain reste complexe.

    La mise en œuvre du FTTH est parfois ralentie par des conflits commerciaux ou juridiques entre acteurs du secteur. L’ARCEP, autorité de régulation, tente de clarifier les règles et de mieux répartir les rôles pour accélérer les déploiements.

    Entre 2012 et 2017, la société TERSYS a activement participé au déploiement du FTTH en Bretagne. Fortes de cette expérience, les équipes de PassePartout contribuent encore aujourd’hui à l’extension des réseaux en zones moins denses.

    Le FTTH (Fiber To The Home)  reste la meilleure technologie pour garantir un accès internet stable, rapide et évolutif à long terme. Son développement est essentiel pour une transition numérique équitable et durable dans l’ensemble des territoires.

  • Qu’est-ce qu’un PB ou PBO ?

    Qu’est-ce qu’un PB ou PBO ?

    Point de Branchement Optique

    Point de branchement optique : la dernière étape du raccordement à la fibre optique

    Le Point de branchement optique (PBO) constitue l’ultime maillon du réseau fibre avant son arrivée chez l’usager final. Cette boîte sécurisée permet aux techniciens de raccorder la fibre d’adduction à celle du logement ou du local professionnel.

    Nous installons ce boitier dans différents environnements selon la configuration du terrain. En effet, nous le plaçons en aérien sur un poteau, en souterrain dans une chambre de tirage, ou encore dans une gaine technique d’immeuble. Sa position dépend de l’architecture du réseau local.

    Un peu de technique

    Dans le modèle d’ingénierie G-PON utilisé par ORANGE, le Point de branchement optique marque l’extrémité de la zone de distribution appelée D2. Cette zone s’étend depuis le point d’aboutement jusqu’au PBO, et elle permet de connecter plusieurs logements à partir d’une seule fibre optique de transport grâce au coupleur installé au point de mutualisation.

    Le Point de branchement optique joue un rôle crucial dans la fiabilité du service. Il abrite les soudures de la fibre, réalisées par des techniciens qualifiés, garantissant ainsi la continuité du signal. Une mauvaise soudure à ce niveau peut entraîner des pertes de performance importantes.

    Et concrètement ?

    Pour le particulier, le raccordement débute souvent par une intervention au niveau du Point de branchement optique. Ensuite, la fibre est tirée jusqu’à l’intérieur du logement, soit en façade, soit par des gaines existantes.

    Le choix du bon emplacement  facilite les opérations de maintenance et réduit les risques de coupures futures. Il doit être facilement accessible tout en étant protégé contre les intempéries ou les dégradations. TERSYS a réalisé de nombreuses études de câblage pour le déploiement du réseau MEGALIS en bretagne, nous savons très bien comment implanter et raccorder un PBO. Cet élément du réseau n’a aucun secret pour PassePartout.

    Le Point de branchement optique est indispensable pour garantir une desserte fibre conforme aux normes actuelles. Il représente donc un point stratégique pour le bon fonctionnement du très haut débit.

  • Qu’est-ce que le THD – Très Haut Débit ?

    Qu’est-ce que le THD – Très Haut Débit ?

    VANNES THD

    THD : un enjeu majeur pour le pays Vannetais

    Le déploiement du THD (très haut débit) répond à une explosion continue des besoins numériques depuis le début des années 2000. Le réseau cuivre, devenu obsolète, ne pouvait plus suivre cette évolution. Pourtant, la France n’a véritablement engagé sa transition vers le THD qu’en 2008.

    Cette année-là, la loi de modernisation de l’économie améliore le cadre réglementaire pour favoriser le déploiement de la fibre optique. En 2010, le gouvernement fixe un objectif ambitieux : raccorder 100 % de la population française au THD d’ici 2025. Ce seuil correspond à un débit supérieur à 30 Mbit/s.

    Pour répondre à ce défi, des initiatives locales émergent. En Bretagne, TERSYS voit le jour en 2012 pour construire les réseaux THD de la région. Notre société joue un rôle important dans l’aménagement numérique du territoire, en particulier dans les zones moins denses.

    Dans le Golfe du Morbihan, l’agglomération a investi plus de 13 millions d’euros pour créer le réseau REV@. Ce réseau THD cible en priorité les entreprises, avec un déploiement sur tous les parcs d’activités du territoire. En 2024, il permet de raccorder près de 800 entreprises et 550 sites publics.

    Malgré ces efforts, certains foyers ou entreprises restent encore isolés. C’est ici qu’intervient PassePartout, le spécialiste de l’accompagnement des “oubliés” du THD. Son expertise technique facilite les derniers raccordements complexes, souvent freinés par des problèmes d’infrastructure.

    Le THD constitue aujourd’hui un levier essentiel pour le développement économique et social des territoires. Il permet l’accès à des services numériques avancés, que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou les collectivités.

    Alors que la date butoir de 2025 approche, les efforts de déploiement du THD se poursuivent. Pour garantir un accès équitable à tous, chaque acteur – public ou privé – joue un rôle décisif dans cette course au numérique.

  • Qu’est-ce qu’un fourreau telecom ?

    Qu’est-ce qu’un fourreau telecom ?

    Fourreau telecom

    Rôle, installation et normes à respecter pour un raccordement fibre réussi

    Le fourreau telecom est un élément essentiel pour protéger et acheminer la fibre optique jusqu’à votre logement ou entreprise. Il s’agit d’un conduit, souvent en PVC de 45 mm, qui permet de faire passer les câbles en toute sécurité.

    L’alternative consiste à poser la fibre directement en pleine terre, ou à l’installer en aérien sur des poteaux. Cette dernière solution, plus rapide, reste cependant moins protégée face aux intempéries ou aux accidents.

    Le fourreau telecom peut prendre plusieurs formes :  en PVC ou en PEHD, selon les besoins du chantier, . Il protège la fibre des agressions mécaniques et environnementales tout en facilitant les interventions ultérieures, mais pas toujours, car malheureusement,  la gaine annelée est souvent utilisée lors de la construction. En effet, au premier raccordement il aura suffit d’accrocher le câble sur le fil de fer et de tirer ensuite, mais par la suite les anneaux vont bloquer le passage de l’aiguille, et c’est l’une des principales causes des échecs de raccordement.

    Les normes à respecter

    La profondeur d’enfouissement du fourreau telecom varie selon l’usage du terrain. La norme recommande 60 cm au minimum en terrain standard. Sous une allée carrossable, la profondeur passe à 80 cm, et à 100 cm pour les passages de poids lourds, camions ou tracteurs.

    Pour faciliter l’identification, un filet avertisseur est obligatoire au-dessus du fourreau : vert pour les télécoms, rouge pour les câbles électriques. Ce repère visuel évite les erreurs lors de futurs travaux.

    Dans la majorité des cas, les soucis de raccordement viennent d’un fourreau telecom bouché dans la zone d’adduction. C’est là qu’intervient PassePartout, expert en débouchage et diagnostic des gaines télécoms. Notre savoir-faire permet de rétablir l’accès sans travaux lourds.

    Un fourreau telecom bien posé assure un réseau stable, évolutif et sécurisé. Il permet aussi une intervention rapide en cas de panne. Pour garantir la durabilité de votre installation, respectez les normes et faites appel à des professionnels.

    Prévoir un fourreau telecom adapté dès la construction, c’est anticiper les besoins numériques futurs et éviter des coûts supplémentaires.

  • Qu’est-ce qu’une desserte privée/privative ?

    Qu’est-ce qu’une desserte privée/privative ?

    Desserte privée

    Comprendre la desserte privée en urbanisme

    La desserte privée désigne la voie permettant l’accès à un terrain, supportant le trafic lié à une construction. Dès la première étape d’un projet immobilier, le Code de l’urbanisme distingue clairement la desserte de l’accès.

    La desserte privée fait référence à la présence d’une voie adaptée au passage des véhicules liés aux futures constructions. L’accès, quant à lui, concerne le lien matériel entre le terrain et cette voie.  

    Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)  réglemente séparément la desserte et l’accès. 

    Le terrain doit être relié à une voie publique ou privée

     La largeur,  la solidité, ou la possibilité de passage des secours doivent répondre aux critères du PLU. Un chemin privé interdit au public ne peut pas être une voie de desserte, mais peut servir d’accès. En revanche, un terrain reste accessible s’il est relié à une voie privée, même sans servitude formelle, à condition que le propriétaire soit riverain.

    S’il n’existe aucune infrastructure  sur la desserte privée. 

    Le propriétaire doit alors créer cette infrastructure à ses frais lorsqu’il n’y a pas de  poteaux ou fourreaux pour les réseaux. Cela inclut les réseaux d’eau, d’électricité, d’assainissement et de communication.

    L’autorité d’urbanisme doit s’assurer qu’une voie existante respecte les règles de desserte et d’accessibilité avant de délivrer un permis de construire. Cela permet de garantir la sécurité, la salubrité et la mobilité liées au projet.

    Enfin, la réglementation peut également imposer des conditions en matière de raccordement aux réseaux publics ou de création d’infrastructures nécessaires. PassePartout vous aidera à créer votre adduction  dans les règles de l’art. Demandez nous un devis.

    En résumé, la desserte n’est pas qu’un simple chemin : c’est un élément clé pour rendre un terrain constructible.

  • Qu’est-ce que le droit du terrain ?

    Qu’est-ce que le droit du terrain ?

    Le droit du terrain

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire le droit du terrain n’est pas une question juridique. Ce terme désigne  désigne la portion du sol située en dehors de votre propriété,  qui y est contiguë. Cette notion, souvent mal comprise, joue pourtant un rôle essentiel dans la réalisation de nombreux travaux liés à la viabilisation d’un terrain.

    Il n’existe pas de distance précise pour définir le droit du terrain. On considère en général que le trottoir devant une maison est au droit du terrain. Cela signifie que même si le trottoir n’appartient pas au propriétaire, les travaux à y effectuer peuvent être à sa charge.

    Le cas des maisons neuves

    Prenons un exemple concret : vous déposez un permis de construire et vous devez raccorder votre maison au réseau public. Le terrassement pour faire passer un câble dans le trottoir est à vos frais, même si ce trottoir appartient à la commune. C’est le sens de l’article L332-15 du Code de l’urbanisme. Il précise que le bénéficiaire d’un permis de construire doit financer les équipements nécessaires au raccordement, y compris ceux situés au droit du terrain.

    Ce texte est clair sur le principe mais vague sur les limites exactes du droit du terrain. Ce flou entraîne des interprétations diverses. Le sénateur Jean-Marie Mizon a d’ailleurs interrogé le ministère de l’Intérieur sur ce point. La réponse publiée au Journal Officiel du 9 février 2023 confirme que les prescriptions de raccordement doivent être détaillées dans l’arrêté de permis de construire.

    Si l’arrêté ne précise pas les obligations, l’autorité compétente ne peut pas, par la suite, imposer le financement et la réalisation des travaux au propriétaire. Cette précision est cruciale pour les nouveaux projets, mais qu’en est-il des maisons déjà construites ?

    Et pour l’ancien ?

    Depuis 2023, aucun opérateur n’est chargé d’assurer le service universel. Ainsi, si des travaux doivent être réalisés au droit du terrain, c’est généralement à l’usager de les financer. Sauf bien sûr si un opérateur accepte de prendre en charge ces frais ou si la commune décide de les couvrir.

    Si vous êtes concerné, PassePartout peut vous accompagner. Nous évaluons les coûts, proposons des devis, obtenons les autorisations et coordonnons les travaux. PassePartout vous garantit un raccordement rapide et de qualité, via un câble fixe, au réseau mondial.

    Enfin, si vous ne voulez pas  payer ces travaux et que personne ne prend le relais, un recours reste possible. Vous pouvez saisir l’ARCEP via son site internet. En effet, le service universel est d’abord fourni par les offres disponibles sur le marché. En cas d’absence de disponibilité spontanée (générale ou locale) d’un tel service, le ministre en charge des communications électroniques a la possibilité de désigner un ou plusieurs opérateurs pour rendre ce service. La mise en œuvre de ce cadre par le Gouvernement est en cours. 

    En conclusion, bien comprendre le droit du terrain est essentiel pour anticiper les coûts de viabilisation. Même si cette notion manque de précision juridique, ses conséquences sont bien réelles. S’y préparer, c’est éviter les mauvaises surprises.